72 km – 1736m de dénivelé positif – 5h18m17s (4h37m de roulage)
Lever à 6h30 et première interrogation du jour : allons-nous au départ en vélo ?
La zone de départ est située à 7km de l’hotel, ce qui ferait un bon échauffement, mais la perspective de devoir également faire le retour après 70km de course nous refroidit. C’est décidé, nous y allons en voiture (notre bilan carbone est déjà catastrophique de toute façon…)
Après un petit déjeuner « rudimentaire » (et oui à 4,50€ même les céréales sont en supplément…), nous prenons la voiture pour nous rendre au départ et confirmer que notre décision était la bonne. Il fait froid, il y a du brouillard, la route est une voie express et nous n’avons pas l’adresse précise. Bref, on est contents au chaud dans la voiture. Rien de particulier à signaler dans l’avant-course si ce n’est qu’après avoir passé 3 jours à galérer avec mes vitesses, j’ai décidé de changer le câble de dérailleur pour me rendre compte qu’en fait … c’est pire maintenant. Bref, encore une journée avec une transmission merdique et la poignée qui glisse. Dominique, lui, a résolu son problème de cales mais il a également la poignée qui glisse. Des amateurs …
La satisfaction du jour aura été d’atteindre le sas n°5. On ne retrouvera certainement pas le sas n°1 mais on se rapproche des meilleurs.
Le départ est donné à 10h00 sous le soleil. J’ai bien dit le soleil !
Une fois de plus, les longs chemins roulants n’auront pas suffit à créer de réels écarts et nous nous retrouvons encore dans le bouchon quotidien. 20 minutes à pousser le vélo … Nous alternons ensuite montées et descentes pour nous retrouver dans un autre type de paysage qu’hier, moins vert et plus rocailleux, sablonneux. Cette étape sera également une réussite avec de nombreux singletracks, passages de gués ou dans des réserves naturelles. Sur le plan physique, la répétition et l’absence de réelle récupération commence à se faire sentir même si cette étape était globalement plus roulante que les 3 précédentes.
Les passages de gués nous auront une fois de plus bien pourris les vélos et les fringues et je tiens à d’ailleurs à dire qu’OXY-Vanish fonctionne réellement. Pierre Bellemare avait raison. Testé et approuvé par le team Culture-Velo/Cannondale. Bon, par contre, on a essayé sur les transmissions récalcitrantes et les craquements de pédaliers, ça ne marche pas.
Dure journée au programme demain. C’est l’étape la plus longue (82km) au cours de laquelle il faudra bien s’alimenter et gérer ses dépenses énergétiques. En parlant d’alimentation, je tenais à dire que l’Andalucia Bike Race est la course la plus sale que j’ai faite. L’état des chemins ou des zones de ravitaillements est indescriptible. L’organisation a de gros progrès à faire même si les premiers responsables sont les coureurs …